
Surface – Olivier Norek
PolicierAuteur : Olivier Norek
Genre : Polar
Nombre de pages : 424
Éditions Michel Lafon (4 avril 2019)
Alors qu’elle est en intervention avec son équipe, Noémie, capitaine au 36, est prise pour cible par le suspect qu’ils étaient venus arrêter. Un tir qui se loge sur le côté droit de son visage et le dévaste. Immédiatement prise en mains par une équipe médicale de haut vol, son visage cicatrise rapidement tandis que son mental fait l’objet de toutes les attentions de Melchior.
À sa sortie de l’hôpital, ses cicatrices physiques sont néanmoins tellement visibles que son supérieur craint de la réintégrer dans son équipe. Aussi, tant pour gagner du temps que pour la mettre au placard, elle est envoyée pour un mois dans une petite ville en Aveyron.
No, qui est en phase de reconstruction, s’installe en intérim au bord d’un lac, dans une campagne dans laquelle il ne se passe jamais rien et fait la connaissance d’une nouvelle équipe avec laquelle elle ne compte pas s’éterniser.
Mais le jour de son départ, un vieux fût refait surface et ce sont des restes du corps d’un enfant qui sont retrouvés à l’intérieur. Les résultats d’analyse sont formels : un enfant disparu depuis 25 ans. Un cold-case innatendu, mais finalement bienvenu pour se refaire une santé dans son métier. Ça passe (et elle réintègre sa place au 36) ou ça casse.
Je remercie les Éditions Michel Lafon pour la lecture du nouveau roman d’Olivier Norek en avant-première.
J’ai découvert Olivier Norek avec « Surtensions », je n’ai pas lu tous ses livres mais j’avais bien saisi qu’« Entre deux mondes » était un livre à part. Pour être honnête, je me demandais ce qu’il allait bien pouvoir écrire « après ».
Avec « Surface », j’ai retrouvé ce qui me plait dans son écriture : beaucoup d’émotions malgré de courts chapitres, une intensité forte sans jamais de temps morts et surtout rien d'inutile. Tout ce qui est raconté a son intérêt. Dans les moindres détails, ce qu’Olivier Norek écrit servira à un moment donné dans l’histoire.
Ici, dans « Surface », c’est clair et précis : à chaque fin de chapitre, on a envie d’y revenir.
Pour No, que j’imagine à la fois très féminine et avec un côté masculin fort prononcé, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. D’une certaine façon, c’est une survivante. Néanmoins, elle se refuse à envisager l’avenir. Seul son métier compte, c’est sa raison de vivre.
Plus que jamais. Perdue dans l’Aveyron, elle va sortir de son cadre et être rassurée sur son instinct de flic.
Les rebondissements sont nombreux mais c’est bien l’ultime qui vous mettra à terre. Sonné. Avec toujours l’envie d’y revenir. Car cette fois-ci, en plus de l’excellent travail de romancier qu’Olivier a réalisé, il instille un peu d’humour et glisse quelques clins d’œil à ses acolytes de la grande famille du Noir. Et ça le rend d’autant plus attachant !
Présentation du roman aux Éditions Michel Lafon
A propos de l’auteur :
Engagé dans l'humanitaire pendant la guerre en ex-Yougoslavie, puis capitaine de police à la section Enquête et Recherche de la police judiciaire du 93 pendant dix-huit ans, Olivier Norek est l'auteur de la trilogie du capitaine Coste (Code 93, Territoires et Surtensions) et du bouleversant roman social Entre deux mondes, largement salués par la critique, lauréats de nombreux prix littéraires et traduits dans près de dix pays.
Page Facebook de l'auteur.
Toujours aussi fan d’Olivier Norek !!!
Quel roman !!!
Parfait !
Excellente nouvelle ! Et un excellent roman en effet !