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Written by carobookine on 4 janvier 2018

Mémé dans les orties – Aurélie Valognes

Premier roman

Auteur : Aurélie Valognes

Genre : Premier roman

Nombre de pages : 264

Éditions Le Livre de Poche (9 mars 2016)

À 83 ans, Ferdinand est un vieil homme bougon et acariâtre.
Depuis que sa femme l’a quitté, il vit seul, reclus, dans son appartement et prend un malin plaisir à tyranniser ses voisines. À tel point que celle du dessus déménage. On sait ce qu’on perd, mais pas ce qu’on gagne !

Un midi, quelqu’un sonne à la porte de chez Ferdinand. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il se fait avoir par Juliette, une gamine de 10 ans, et ses pâtes de fruits. Elle a décidé qu’elle viendrait manger chez son nouveau voisin plutôt que d’aller à la cantine. Pas sûr que Ferdinand soit d’accord avec ça. Quoique…

Alors qu’elle annonçait la sortie prochaine de son 4ème roman, j’ai eu très envie de lire le 1er roman d’Aurelie Valognes, et son titre si évocateur, Mémé dans les orties. Mais à quoi peut donc ressembler un livre avec un titre pareil ? Qui, de plus, revêt une expression française à chaque en-tête de chapitre ?

On dit souvent que dans un premier roman il y a de nombreuses imperfections. Et bien là, c’est drôle, car je n’en ai vu aucune !

Sérieusement, ce livre est un petit concentré de bonheur à l’état pur. Alors oui d’accord, ce n’est pas une évidence avec les premières pages du livre qui présentent Ferdinand, cet homme qui veut se donner un genre : celui d’être insupportable. Mais très vite nous faisons la connaissance des autres habitants de l’immeuble, il y a des clichés, des bonnes âmes aussi et lorsque Juliette apparaît, j’étais déjà conquise par tout ce petit monde. Juliette, c’est la touche finale qui rend l’ensemble inoubliable.

Ne dit-on pas que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures ?
Je trouve que cette expression représente bien ce roman qui raconte une histoire toute simple avec des personnages très attachants qu’on n’a pas du tout envie de quitter. Une petite fille à la langue bien pendue, un vieil homme qui, si on gratte bien, a tout d’un grand-père complice, une voisine ultra-moderne qui n’en est pas moins généreuse pour autant, une fille et un petit-fils peu présents car ils vivent à l’autre bout du monde.
Bref, une histoire de famille au sens large et au vingt et unième siècle, avec ses avantages et ses inconvénients.

La cerise sur le gâteau, c’est le titre de l’épilogue : «Au petit bonheur la chance», le titre de son nouveau roman à paraitre en 2018 !!

Mémé dans les orties est un très joli premier roman, à mettre entre toutes les mains, pour réchauffer les cœurs. 

 

Présentation du roman aux Éditions Le Livre de Poche

Retrouvez ma chronique de Minute, papillon !

A propos de l’auteur :
Aurélie Valognes a 33 ans. Véritable best-seller en France, son premier roman, Mémé dans les orties, a conquis des centaines de milliers de lecteurs à travers le monde.

Tags: amour, Aurélie Valognes, famille, Le livre de poche, premier roman, relations humaines, vie

2 comments

  • La Rousse Bouquine has written: 5 janvier 2018 at 16 h 45 min Répondre

    J'ai justement vu la couverture de son prochain roman et j'ai craqué. Le papier peint de mamie, c'est bête, mais ça m'a convaincue !

    • carobookine has written: 7 janvier 2018 at 17 h 24 min Répondre

      Ca ne m’étonne pas ! Moi pareil, j’adore ses couvertures originales avec ce petit côté rétro assumé

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{Chronique 1er roman} "L’hiver était doux, mai {Chronique 1er roman}

"L’hiver était doux, mais l’eau glacée, je m’en moquais, j’avais quarante-cinq ans et je résistais à tout hormis le chagrin."

Jean entend à la radio que sa fille Albane qu’il n’a pas revue depuis 15 ans jouera en concert à Barcelone d’ici quelques jours. Malgré son grand âge et ses problèmes de santé, il embarque immédiatement pour la capitale de la Catalogne. Il se garde bien de prévenir son autre fille Clélia, qui, elle, vient de quitter les bras de son amant. 

Découvrez sur le blog ma chronique détaillée de "Si les Dieux incendiaient le monde", le 1er roman d' Emmanuelle Dourson, paru aux Editions Grasset :
https://carobookine.com/si-les-dieux-incendiaient-le-monde-emmanuelle-dourson/

Un premier roman original et talentueux, roman choral aux multiples personnages (tous isolés, mais néanmoins liés) et dans lequel la musique est omniprésente #emmanuelledourson @editionsgrasset #lire #livre #lecture #chronique #livrestagram #bookstagram #instabooks #booklover #blogger #lirecestlavie📚 #roman #jaimelire #premierroman #rl
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Lire @xavierdemoulins , c’est accepter de se plonger dans une histoire humainement poignante. Ici, des thèmes forts : la relation père-fils, l’amour (et plus particulièrement le premier), et le goût de la vie. 
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{Chronique - Tant qu’on souffre, c’est qu’on {Chronique - Tant qu’on souffre, c’est qu’on n’est pas mort.}

"Si on lui avait dit. 
Si on avait eu l’honnêteté, le cran de lui dire, merde ! 
Que partir, ce n’était rien. 
C’était après, que le cauchemar commençait. Avant, c’était – déjà l’enfer, croyait-elle, mais en fait : du pipi de chat, à côté de ce qui allait l’attendre. Et de cela, personne ne l’avait prévenue. Et déjà, partir avait été une épouvante."

Sandrine Collette (l'une de mes plumes préférées !) m’a surprise avec un sujet sur lequel je ne l’attendais pas, et on peut dire que la romancière a le don de savoir se renouveler !
Découvrez sur le blog ma chronique détaillée de "Ces orages-là", le nouveau roman de Sandrine Collette paru aux @editionsjclattes : https://carobookine.com/ces-orages-la-sandrine-collette/

Et ne ratez pas le prologue ! Soyez attentifs dès la toute 1ère page car la scène est choc et elle vous hantera pendant toute votre lecture...

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