L’Art du meurtre – Chrystel Duchamp

Auteur : Chrystel Duchamp

Genre : Polar

Nombre de pages : 312

Éditions l’Archipel Poche (7 janvier 2021)

Un homme est retrouvé mort, dans son plus simple appareil, dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement de Paris. Jusque là, rien d’anormal (ou presque). Sauf pour l’oeil expert d’Audrey, flic de la PJ en charge de l’enquête, qui décerne quelque chose de louche. Mais quoi ? Pour l’instant, elle est bien incapable de mettre un nom sur son intuition. 

En revanche, quand un deuxième corps est retrouvé dans des circonstances tout aussi étranges, ça fait tilt. Charge à elle de prouver qu’elle a raison car sans son « nez », point d’enquête. 

Je remercie la romancière qui m’a envoyé son 1er roman, après l’avoir reçue en Apéro des Caro pour Le sang des Belasko (polar que j’avais adoré !)

Allez savoir pourquoi, suite à l’Apéro justement, j’avais un peu peur de lire ce roman, car j’avais cru comprendre qu’il était plus sanguinolent.
Alors certes il y a des corps et du sang (quoique, pas toujours) mais c’est avant tout une enquête menée par une flic qui en veut. Elle a du flair, et elle s’y tient ! Envers et contre sa chef et tous ceux qui pourraient lui mettre des bâtons dans les roues. 

Du grand art

Ainsi, avec des chapitres courts, des rebondissements originaux et des dialogues vifs et percutants, L’Art du meurtre nous entraine dans les méandres de l’Art. L’Art sous toutes ses formes (si j’ose dire) car certains tueurs sont perfectionnistes au point que certaines scènes de crime relèvent du grand art.
En tout cas, si flic et Art ne font pas toujours bon ménage, l’originalité de ce thriller, c’est que la flic principale en charge de l’enquête a fait des études d’art à l’Ecole du Louvres. Et si nous lecteur on se demande bien à quoi ça peut lui servir au quotidien, on est estomaqué par les signes qu’elle détecte (et qui passent inaperçus par le commun des mortels). 

Comme dans le Sang des Belasko, j’ai été happée de la 1ère à la dernière page. A la façon d’un page-turner, les chapitres s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Et il est impossible de deviner la fin (et ça, j’adore) !

Chrystel Duchamp et sa plume si particulière où pas un mot n’est de trop (si l’Art est pointilleux, l’écriture de Chrystel l’est tout autant), est décidément ma came ! A découvrir absolument (si ce n’est déjà fait). 

 

Présentation du roman aux Éditions l’Archipel

 

A propos de la romancière : née en 1985, Chrystel Duchamp se passionne très tôt pour la littérature de genre, notamment le fantastique et le noir. Après L’Art du meurtre, premier suspense remarqué par la critique, le public et les libraires, elle a publié Le Sang des Belasko (L’Archipel, 2021).

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