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Une chance sur un milliard – Gilles Legardinier

Auteur : Gilles Legardinier

Genre : Feel-good book

Nombre de pages : 432

Éditions Flammarion (7 octobre 2020)

En pleine force de l’âge, Adrien apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable et qu’il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Plutôt que de faire des choses extraordinaires, lui a plutôt envie de profiter de l’ordinaire. Il se met alors en quête de faire le bien autour de lui, et c’est ainsi qu’il pourra partir tranquille. En accord avec lui-même. 

Je remercie les Éditions Flammarion pour la lecture du nouveau roman de Gilles Legardinier. 

Je ne connais pas Gilles Legardinier personnellement (je ne suis d’ailleurs pas une fidèle de ses romans), mais il renvoie l’image d’un homme bon. Dans les salons, il est toujours souriant, accueillant, et il prend du temps avec chacun des lecteurs venu lui rendre visite. Oui, je dis « rendre visite » car j’ai l’impression qu’il a créé une relation particulière avec ses lecteurs et qu’ils le lui rendent bien. Bref, il m’a donné envie de le (re)lire avec ce nouveau roman et son titre accrocheur Une chance sur un milliard. 

C’est la vie !

Combien de fois dans notre vie se dit-on qu’on a une chance sur un milliard ? En bien ou en mauvais d’ailleurs, moi ça m’arrive souvent. Dans le même sens, il y a une expression qui revient souvent dans ce roman, c’est « C’est la vie ! » (avec le point d’exclamation svp). A ce propos, Gilles écrit :

Dans notre pays, on a coutume de dire : « C’est la vie ! ». C’est même l’une des phrases les plus célèbres qui soient dans le monde, et partout on la cite dans notre langue. Une façon à la fois fataliste et ironique d’exprimer le fait que l’on ne contrôle rien. Une philosophie. C’est sans doute une expression un peu idiote, mais je n’en ai pas trouvé de meilleure pour résumer tout ce qui peut nous arriver durant notre passage sur terre. 

A mes yeux, tout ce roman repose sur ce constat : qu’on ne maitrise de loin pas tout ce qui nous arrive dans la vie mais que quand on a la chance d’être éclairé sur un point, il ne tient qu’à nous de décider de ce que l’on a envie de faire. Globalement, on se laisse souvent porter, à tort ou à raison. Mais nous sommes seuls maitres de notre vie (je n’ai pas dit de notre destin ;)) et du sens que nous voulons bien lui donner. 

Empathie et bienveillance

Autre point qui m’a particulièrement plu dans ce roman : les relations humaines. Adrien est un amoureux des « gens ». Il pourrait avoir des hobbies coûteux (il en a les moyens), mais ce qui l’intéresse, c’est de faire plaisir aux autres. Longtemps il a fait ce qu’on attendait de lui. Mais maintenant qu’il sait que sa vie est comptée (comme nous tous d’ailleurs, au moins lui il a une idée du timing), il se recentre sur l’essentiel. Et c’est dans les relations qu’il entretient qu’il s’épanouit. C’est une belle philosophie de vie je trouve : faire de son mieux pour profiter des gens qu’on aime, et les rendre heureux. Prendre un.e ami.e par la main, lui faire un câlin, ou donner un baiser, ça peut paraitre simpliste, mais c’est tellement enrichissant. 

Au final, Une chance pour milliard, c’est le livre qui pour moi incarne la bienveillance. Au travers d’Adrien, on se réjouit autant qu’on est ému, on espère autant qu’on est réaliste, en fait c’est un livre optiréaliste : l’association de l’optimisme et du réalisme. Faisons le point sur ce qui compte dans notre vie. Essayons de faire au mieux avec ce que l’on a. Il n’y a plus de temps à perdre pour profiter du temps qui passe ! 

 

Présentation du roman aux Éditions Flammarion

 

A propos de l’auteur : auteur français parmi les plus lus, scénariste, producteur et réalisateur, Gilles Legardinier s’est toujours attaché à faire naitre des émotions qui se partagent. Après avoir travaillé sur des plateaux de cinéma internationaux, il se consacre aujourd’hui à l’écriture de ses romans – tous des best-sellers – et à la communication pour de grands studios de cinéma, tout en intervenant comme consultant sur des scénarios. Ses livres sont traduits dans plus de vingt-cinq pays, et quatre d’entre eux sont en cours d’adaptation pour le cinéma.

Retrouvez ma chronique de Quelqu’un pour qui trembler.

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