Police – Hugo Boris
PolicierAuteur : Hugo Boris
Genre : Polar
Nombre de pages : 176
Éditions Pocket (7 septembre 2017)
Virginie est flic. Un soir, elle est appelée avec ses collègues Aristide et Erik pour conduire un réfugié tadjik à l’aéroport d’où il sera renvoyé dans son pays. Promis à une mort certaine. Sur la route, contre tout respect des règles policières, elle ouvre l’enveloppe et découvre l’histoire de cet homme. Elle a beau penser à la France, elle peine à fermer les yeux.
Je remercie les Éditions Pocket pour la lecture de ce roman dont l’adaptation au cinéma m’a donné envie de le lire.
Un roman court, choc, uppercut qui dérange et bouscule toutes nos certitudes.
Virginie, une jeune femme bien dans ses baskets qui a toujours appliqué les directives et qui là, ce soir-là, prend un chemin de traverse. Pourquoi est-elle émue par ce réfugié ? Pourquoi ouvre-t-elle l’enveloppe alors qu’elle sait que c’est interdit ? Et pourquoi laisse-t-elle ses émotions la guider ?
C’est incompréhensible. Mais c’est humain. Et c’est toute la force de ce roman : nous faire réaliser que quel que soit notre situation, quel que soit notre uniforme, même si nous sommes conditionnés par les règles, la loi et la hiérarchie, nous sommes avant tout des êtres humains. Sensibles, et avec un libre-arbitre.
Dans le huis clos de la voiture de police qui fuse à toute allure vers l’aéroport, l’angoisse est le cinquième passager. Omniprésente, poisseuse, elle colle aux esprits qui s’embrument. Tenir pour avancer. Ou oser pour ne pas regretter. Jusqu’à la libération finale !
Présentation du roman aux Éditions Pocket
A propos de l’auteur : né en 1979, Hugo Boris est l’auteur de quatre romans très remarqués et publiés aux éditions Belfond : Le Baiser dans la nuque (2005), prix Emmanuel-Roblès, La Délégation norvégienne (2007), premier prix littéraire des Hebdos en Région, Je n’ai pas dansé depuis longtemps (2010), prix Amerigo-Vespucci, et Trois grands fauves (2013), prix Thyde-Meunier. Assistant réalisateur de plusieurs documentaires à la télévision, il travaille dans une école de cinéma le jour et écrit la nuit. Il publie aux éditions Grasset son dernier opus, un huis clos haletant intitulé POLICE (2016), qui remporte le prix Eugène-Dabit du roman populiste.
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