Marie d’en haut – Agnès Ledig

Auteur : Agnès Ledig

Genre : Premier roman

Nombre de pages : 320

Éditions Pocket (7 juin 2012)

Un beau matin, alors que Marie est en train de traire ses vaches, elle se fait surprendre par Olivier, lieutenant de gendarmerie récemment muté dans la région. 

Quelques jours plus tard, il se retrouve ligoté sur le sol de sa cuisine. Leur relation commence mal. D’autant qu’Olivier a ses failles et Marie son côté sombre qu’elle combat grâce à Suzie, sa fille, et Antoine, son voisin et meilleur ami. 

Mais Olivier est irrémédiablement attiré par Marie et son petit coin de campagne. Quelle pourrait être sa place ?

Lu dans le cadre du challenge #alorigine dont l’objectif est de lire les premiers romans de nos plumes préférées. 

Sincérité, authenticité, émotion. Les trois maitres mots de l’écriture d’Agnès Ledig. Une romancière que j’ai découverte avec Juste avant le bonheur (je me répète, mais quand on aime on ne compte pas : j’ai adoré ce roman !) et qui ne cesse de me surprendre depuis. 

D’emblée, je peux vous dire que le roman  démarre bien : par une scène forte et comique à la fois. Ou comment passer d’une intervention de police à un grand moment de solitude… On fait la connaissance du trio campagnard Marie, Suzie et Antoine, et on se demande comment l’électron libre Olivier va pouvoir intégrer la bande. Et dans quel but d’ailleurs ? Car celui qui n’a jamais connu la tendresse ne peut mettre de mots sur ce qu’il ressent.

Malgré tout, quel que soit notre passé, on vit au présent et Agnès Ledig est une adepte du vivre « ici et maintenant ». Inutile de se projeter vers l’avenir, autant vivre d’abord l’instant présent. Avec un moteur indispensable : l’espoir. Car tant qu’il y a de l’espoir, il y a de la vie, et on a beau être cabossé à l’intérieur, il suffit de rencontrer une Marie pour retrouver un regain d’énergie et prendre la vie du bon côté. 

Mais Marie, attendre des plates excuses d’une brute épaisse sans émotion, c’est comme espérer la levée d’un gâteau sans levure. Du temps perdu.
{…} Mémé disait aussi qu’on ne peut pas refuser les excuses de quelqu’un quand elles sont sincères. Il faut les utiliser comme une éponge humide sur la tableau noir et se laisser la chance de réécrire une autre leçon. 

 

Marie d’en haut est à mes yeux un très joli roman : une gentille histoire (mais dans le bon sens du terme svp, la gentillesse est si rare, et précieuse), des personnages charmants, vrais, humains, et une écriture qui nous procure des émotions. Une foule d’émotions ! Je l’avoue, j’ai lâché ma petite larme à la fin…

 

Présentation du roman aux Éditions Pocket

 

A propos de l’auteur : Agnès Ledig, diplômée de la faculté de médecine de Strasbourg et spécialisée en suivi gynécologique de prévention et contraception, ainsi qu’en accompagnement émotionnel, a exercé en tant que sage-femme libérale. Elle est désormais romancière : Marie d’en haut (Les Nouveaux Auteurs, 2011) a reçu le prix Coup de cœur des lectrices Femme actuelle, Juste avant le bonheur (Albin Michel, 2013) a remporté le prix Maison de la Presse, sans oublier Pars avec lui et On regrettera plus tard (Albin Michel, 2014 et 2016). 

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