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Written by carobookine on 2 mars 2017

Les Larmes noires sur la terre – Denoël

Coup de coeur . Policier

Auteur : Sandrine Collette

Genre : Polar

Nombre de pages : 336

Éditions Denoël (2 février 2017)

Moe vient des îles. A 20 ans, elle fait le choix de suivre Rodolphe en métropole mais très vite c’est la désillusion : elle trime a faire les corvées ménagères et à s’occuper de sa belle-mère, vieille et impotente.
Lorsqu’elle tombe enceinte d’un autre homme, elle se dit qu’elle doit quitter Rodolphe pour offrir une vie meilleure à son fils. Elle part, est hébergée pour un temps chez une amie qui la met rapidement dehors.

Alors qu’elle se retrouve seule avec son bébé dans la rue, les services sociaux l’amènent de force dans La Casse, un centre d’accueil, une sorte de prison à ciel ouvert pour les plus démunis. 

Je remercie sincèrement les Éditions Denoël pour la lecture du dernier roman de Sandrine Collette, auteure que je n’avais jusqu’à présent jamais lue. Ma rencontre littéraire avec Sandrine Collette est un véritable coup de cœur. Et ce pour plusieurs raisons.

Au premier rang desquelles : la place des femmes. Tout le roman repose sur six femmes fortes qui, malgré les épreuves qu’elles ont subies, survivent dans cette Casse au moyen d’une entraide et d’une solidarité hors du commun.

Lorsque Moe atterrit dans la Casse avec son bébé, elle se voit attribuer une vieille 306 sans banquette arrière, placée dans la même rue qu’Ada, Marie-Thé, Poule, Jaja et Nini-peau-de-chien. Au plus profond de la misère, elles les prennent, Moe et son fils, sous leur protection pour affronter ensemble le cauchemar dans lequel elles (sur)vivent.

Moe s’assoupit par intermittence. Elle sait à quel point les réveils sont douloureux, refuse de céder à la douceur des rêves. En prononçant ces mots-là elle comprend qu’elle peut faire semblant. Que peut-être les autres n’ont pas plus de force qu’elle, ni plus d’espoir. Mais la méthode. Simuler.

Alors que Moe avait quitté Rodolphe dans l’espoir d’une vie meilleure, elle se retrouve finalement au fond du gouffre, à devoir travailler dur pour gagner peu et dormir dans une carcasse de voiture. Elle a touché le fond, c’est certain. Mais, pour son fils, Côme, elle a toujours espoir d’en sortir un jour, malgré les 15.000€ nécessaires à une éventuelle sortie, une somme gigantesque qu’elle pourrait mettre des années à gagner.
Comment va-t-elle faire pour s’en sortir ? Va-t-elle pouvoir élever son fils dans ces conditions ? Pourra-t-elle forcer le destin ?

Le décor parlons-en. Je situerais l’intrigue dans les années 2030. La Casse est, à l’image de la couverture du livre, un lieu de non droit dans lequel s’entassent les cas désespérés, avec ses quartiers plus malsains les uns que les autres, ses gardiens dans les mains desquels circulent des enveloppes brunes et ses trafics.

  • Moe, quand tout va bien, à quoi tu penses ? dit Ada.
  • Moi ?
  • Oui. Quand tout semble parfait – presque.
  • Que, euh… A l’argent ?
  • Non.
  • L’amour ?
  • Non, Moe. Quand tout va bien, ce à quoi tu penses, c’est que ça ne va pas durer.

Dans un monde où chacun vit pour soi, Moe a la chance inouïe de tomber sur ces cinq femmes aux vies peu communes. Au fur et à mesure de l’avancement du livre et de l’histoire de Moe nous sont contées les vies des unes et des autres. J’ai beaucoup aimé découvrir ces femmes, toutes autant qu’elles sont, avec leurs parcours de vie en dents de scie, leurs meurtrissures mais aussi leur générosité. Ces portraits de femme sont pour moi l’intérêt premier du roman. Car si on sait qu’elles ont toutes atterri dans la Casse, on est curieux de savoir pourquoi et plus on les connaît, mieux on comprend leur alliance.

Elle pioche dans le tas à côté d’elle, jette une bûche sur le feu. Le simple geste la fait grimacer. Les courbatures, l’épuisement, les nuits sans sommeil la réinvestissent, chassant la vie de Jaja d’un coup. C’est comme lire un livre ou aller au cinéma : après, il faut reprendre pied. On peut bien se couper du monde le temps d’une image ou d’une histoire, raconter mille fois le passé, le ressasser, le triturer dans tous les sens ; au bout du compte, il n’y a rien de pire que le présent.

Empreint de sincérité, d’amour et d’espoir, Les Larmes noires sur la terre est un roman noir avec une pointe d’optimisme à laquelle se raccrochent des femmes fortes. Superbe !

 

Présentation du roman chez les Éditions Denoël

A propos de l’auteur :
Après le magistral Il reste la poussière, Prix Landerneau Polar 2016, Sandrine Collette nous livre un roman bouleversant, planté dans le décor dantesque de la Casse.

Tags: amour, démunis, Denoël, entraide, espoir, femme, la casse, noir, optimisme, Sandrine Collette, solidarité, sueurs froides, survie

4 comments

  • Lacavernedupolar has written: 18 mars 2017 at 11 h 09 min Répondre

    Sandrine Collette est une auteure qu'il faut vraiment découvrir. Ce livre je viens de le lire et moi qui ne lis pratiquemment que du polar j'ai vraiment adoré. Bravo pour la chronique.

    • carobookine has written: 18 mars 2017 at 16 h 45 min Répondre

      J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre, Sandrine Collette est très talentueuse. (j’ai bien aimé ta chronique aussi !)

  • LaRousse Bouquine has written: 4 mars 2017 at 22 h 09 min Répondre

    Ca a l'air plutôt sympa. Du moins, tu le vends très bien !

    • carobookine has written: 6 mars 2017 at 9 h 24 min Répondre

      Tout simplement, il m’a beaucoup plu ! (et j’aime bien parler de ce qui me plait ;))

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carobookine

Ce week-end, je suis allée au @printempsdulivre à Montaigu. 
En tant que #lectrice, j’ai pu voir ou revoir mes #auteurs préférés. 
En tant que modératrice, interviewer des auteurs 🎙️

Vendredi soir, j’ai embarqué avec Patrice Franceschi, #écrivain de marine. A bord du Fulmar, nous sommes partis jusqu’au Groenland. Nous avons navigué au milieu d’une mer d’icebergs, vu des glaciers, bravé des tempêtes, rencontré des Inuits et nous sommes même restés bouche-bée devant des aurores boréales 🌊

Samedi, avec @virginiegrimaldi , devant une salle comble, nous avons parlé de Jeanne, Théo et d’Iris. De ces rencontres qui changent des vies. De la préciosité de l’instant présent dont on a envie de profiter sans limite. Et de la vie qui continue et qui nous offre parfois de belles surprises. Nous avons aussi pris RDV avec Agathe et Emma. Un moment hors du temps, joyeux, drôle, spontané et précieux 🤗

En fin d’après-midi, nous avons frissonné avec les maitres du #thriller @tackian et @rj_ellory 😱 Ou comment entremêler suspens et émotion autour d’un lieu, d’une intrigue et de personnages de fictions, avec un soupçon de folklore. Un duo d’auteurs connivent avec beaucoup d’humour. Un vrai plaisir !

Dimanche matin, nombreux sont ceux qui sont venus écouter @werbernard raconter son livre Seule contre tous. Oh pardon ! La Diagonale des Reines (les présents dans la salle comprendront 😉). Un orateur hors norme pour un livre hors du commun. Exit les fourmis et les thanatonautes, place aux femmes ! Deux soeurs damnées, deux destins et deux visions du monde : Nicole et son intelligence collective & Monica, l’individualiste. A lire absolument ! 

Enfin, nous sommes partis « en temps de guerre » avec @ariane.bois , @francoisheilbronn et @hugo.boris . Une discussion riche et passionnante entremêlant faits historiques et fiction, avec un devoir de transmission. Captivés à la fois par le sujet et les explications (confidences ?) de ces trois auteurs talentueux 🙏

🍰 : j’ai profité de ces moments de joie avec des personnes aussi enthousiastes que moi ! Comme si le plaisir pouvait être décuplé lorsqu’il est partagé.

Quelle belle escale #littéraire en Vendée !
🌸 EVENEMENT J-7 📚 Vous connaissez mon attac 🌸 EVENEMENT J-7 📚

Vous connaissez mon attachement au Le @printempsdulivre de Montaigu 🤗
Vous savez à quel point ce rendez-vous est immanquable...
Alors, retrouvons-nous les 24, 25 et 26 mars prochains !

Au détour des allées, 
ou à l'occasion de l'une des 5 rencontres que j'aurai la joie 🤩 d'animer : 

Vendredi 24 mars : 18h30 – 19h15 > Chapiteau – Hôtel de ville
📌 FORUM THÉMATIQUE – Embarquement immédiat
Entretien avec Patrice Franceschi autour de son livre "Patrouille au Grand Nord" (Grasset).

Samedi 25 mars : 
📣 14h00 – 14h45 > Salle des fêtes
Grand entretien avec @virginiegrimaldi autour de son livre "Il nous reste ça" (@editionsfayard ). 

📌 17h30 – 18h15 > Maison des associations
FORUM THÉMATIQUE – Les maitres du thriller
Avec @tackian pour "La Lisière" (@calmann.levy), @sonjadelzongle pour "Thanatea" (@fleuve_editions ) et @rj_ellory pour "Une saison pour les ombres" (@sonatineeditions ).

Dimanche 26 mars : 
📣 11h00 – 11h45 > Salle des fêtes
Grand entretien avec @werbernard autour de son livre "La diagonale des Reines" (@editionsalbinmichel ).

📌 15h00 – 15h45 > Maison des associations
FORUM THÉMATIQUE – En temps de guerre
Avec Hugo Boris pour "Débarquer" (@editionsgrasset ), @ariane.bois pour "Ce pays qu’on appelle vivre" (@editionsplon ) et @francoisheilbronn pour "Deux étés 44" (@editionsstock ).

J'ai pris un plaisir fou à découvrir ces livres !
J'espère que vous serez assez curieux pour venir écouter leurs auteurs 🔥 et bien d'autres !

Et rappelons-le : l'entrée est libre et gratuite 🤟
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🖤 IMMANQUABLE 🖤🖤🖤 Il y a quatre ans, 🖤 IMMANQUABLE 🖤🖤🖤

Il y a quatre ans, dans le cadre d’une série de podcasts pour France Culture, intitulée « Des hommes violents », Mathieu Palain allait à la rencontre d’hommes condamnés pour violences conjugales et obligés par la justice de participer à un groupe de parole pendant six mois. 

En pleine immersion, il écoute les autres. Raconter leurs vies. Leurs gestes, paroles ou actes. Et la violence qui fait partie de leur quotidien. Certains conscients qu’ils ont fait du mal. D’autres non. Allant même jusqu’à être persuadés d’être des mecs bien. 

👉 Découvrez sur le blog ma chronique détaillée de « Nos pères, nos frères, nos amis », le nouveau roman de @matpalain paru aux @les_arenes :
https://carobookine.com/nos-peres-nos-freres-nos-amis-mathieu-palai/

Grand bravo à Mathieu Palain pour la qualité de ce texte 🙌 
Un auteur dont j’apprécie de plus en plus la plume, la capacité d’analyse et de restitution de ce qu’il voit, sans jugement, mais en ayant le courage de ses idées, autant que de ses actes. 

Aujourd'hui, le 8 mars, en cette Journée des Droits des Femmes, je me permettrai de citer un conseil qui a été donné à l’auteur (et qu’il livre à la fin du livre) : 
« N’emmerde pas ta fille avec des discours sur ce qu’elle doit faire ou ne pas faire, essaye d’être un homme dont elle pourrait être fière, et ce sera déjà énorme ». 

On est d'accord ❓
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❤️ SORTIE IMMANQUABLE DU JOUR ❤️❤️❤️

Le 12 juillet 2020, Léonard est seul dans sa cuisine, au-dessus de son évier, lorsqu’il est pris d’une violente douleur à la poitrine. Il s’écroule sur le carrelage. Et plutôt que de voir sa vie défiler, il est replongé dans ses souvenirs. Des extraits de sa vie auxquels il va pouvoir assister à distance. 

Zoé, quant à elle, est à la piscine. Le sourire de sa mère l’a fait monter en haut du plongeoir duquel elle est prête pour le grand saut. Elle a 10 ans et toute la vie devant elle. 

👉 Découvrez sur le blog ma chronique détaillée de « Le grand saut », le nouveau roman de @tiboberard paru aux @editionsdelobservatoire :
https://carobookine.com/le-grand-saut-thibault-berard/

Lire Thibault Bérard, c’est accepter de se laisser prendre par une tornade d’émotions, due à une tension dramatique "pimpée" avec douceur et parcimonie. 
C’est aussi voir les choses sous un autre angle, car l’auteur ne fait pas dans la facilité : il est exigeant avec lui-même et avec ses lecteurs. 
C’est enfin faire connaissance avec des personnages abimés par la vie, souvent sombres, avec leurs failles mais aussi leurs espoirs, leurs actes et chacun sa façon de les assumer. 

Ce qui est agréable avec Thibault Bérard, c’est que sa plume évolue, mais elle ne change pas. Le choix des mots est essentiel. Ses personnages cabossés sont terriblement attachants. Il est (toujours) question d'amour. Et le tout est travaillé avec minutie. 
Tous les événements sont écrits pour vous tenir la main jusqu’à la fin. En apothéose. 
Ce livre est sublime ! Exigeant et dur. Mais aussi lumineux ✨

Alors, êtes-vous prêts à faire connaissance avec Léonard, Zoé et ceux qui font partie de leur vie❓
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