La Soledad – Natalio Grueso
Premier romanAuteur : Natalio Grueso
Traduit de l’espagnol par Santiago Artozqui
Genre : Roman étranger
Nombre de pages : 320
Editeur : Presses de la Cité (1er septembre 2016)
Le narrateur s’installe à Venise parce que, je cite, «c’est la ville la plus mélancolique et solitaire du monde». Dans le quartier de Dorsoduro où il habite, vit Keiko, une jeune japonaise qui a son rituel : chaque jour elle reçoit des mots doux qu’elle lit et parmi lesquels elle fera le choix de l’homme avec qui elle passera la nuit suivante. L’heureux élu connaissant la règle : une seule nuit d’amour et au matin, il repartira.
La Soledad est un roman sur le thème de la solitude (on comprend le titre dès la première phrase du roman). Roman que j’ai lu dans le cadre du Comité de Lecture Cultura pour la Rentrée littéraire 2016.
Ne connaissant ni l’auteur, ni le roman (puisqu’il m’a été envoyé sans que je le choisisse), je ne savais pas à quoi m’attendre. Et j’ai beaucoup de chance car la principale qualité de ce roman, c’est son thème : l’Amour. Universel, vrai et entier, il réchauffe les cœurs. A partir du moment où nous avons fait la connaissance de Keiko, ce sont plusieurs histoires d’amour qui nous sont contées, assez différentes les unes des autres. J’ai personnellement fortement apprécié les histoires de Ricardito « La voix de l’Argentine », Lucas et « le contrebandier des mots » et « l’admirateur ».
Mais, cette succession d’histoires juxtaposées complexifie le roman. A chaque nouvelle histoire il faut faire connaissance avec de nouveaux personnages. Un peu comme un recueil de nouvelles, je vous déconseille de vous arrêter en cours d’histoire sinon vous perdrez le fil.
La fin est belle et poétique mais inévitable, je n’ai pas été surprise. L’écriture de l’auteur est très facile à lire et plutôt agréable, à l’exception des insultes comme « t’es un débile mental’, « branleur », « putain », « dégueulasse »… Quel dommage ! Pourquoi écrire cela ? A mon avis, cela tue le roman…
En synthèse, un roman doux et poétique avec une construction originale mais sans plus.
Présentation du roman aux Editions Presses de la Cité
Disponible en pré-commande sur Cultura.com
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A propos de l’auteur :
Originaire d’Oviedo, l’Espagnol Natalio Grueso a consacré sa carrière à la gestion culturelle et aux relations internationales, domaines dans lesquels il a occupé des postes de responsabilité au sein de diverses institutions au rayonnement mondial. Il fut notamment administrateur du Teatro Español et directeur des arts scéniques de la Ville de Madrid. La Soledad, son premier roman, a été traduit dans cinq pays.
4 comments
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Je passe…
C’est-à-dire qu’il y en a tellement !
Je note le titre ! Le sujet pourrait me plaire, dommage pour les insultes…
Merci pour cette découverte 🙂
Oui je trouve que c’est vraiment dommage dans un ouvrage si poétique…