
La petite herboristerie de Montmartre – Donatella Rizzati
Premier romanAuteur : Donatella Rizzati
Traduit de l'italien par Léa Tozzi.
Genre : Premier roman
Nombre de pages : 416
Éditions Charleston (9 mai 2017)
Après le décès de son mari, Viola, complètement détruite, quitte Rome pour aller à Paris trouver du réconfort auprès de son amie Giselle.
L'italienne tombe à pic car son amie rencontre des difficultés financières avec sa petite herboristerie de Montmartre.
L'une et l'autre vont s'épauler pour surmonter leurs difficultés.
Roman que j'ai eu la chance de lire en avant-première en tant que lectrice Charleston, merci !
Commençons par le gros point fort de ce livre : la naturopathie (et non le naturisme, comme le dit de façon erronée la mère de Viola à un moment dans le livre…). Rares sont les livres qui traitent d'un sujet pointu, peu connu, et qui réussissent tout de même à vous captiver. Autant le dire tout de suite : moi qui ne suis pas particulièrement une adepte des médecines alternatives, je me suis laissée prendre par l'histoire de Viola qui est fière de ses convictions (et sûre de ses choix). Du coup, je me suis instruite et cela m'a beaucoup plu.
Tout au long du livre, j'ai fortement apprécié les recettes et conseils pour se soigner avec des plantes. C'est à la fois intriguant et fabuleux de savoir que certains maux peuvent être traités grâce au pouvoir de thérapies basées sur des méthodes naturelles, et à leurs astucieuses associations.
Dans ce livre, il est aussi question d'iridologie, d'aromathérapie et de phytothérapie par exemple. On y croit ou non mais les dires de l'héroïne se tiennent et donnent envie de s'y pencher sérieusement. C'est passionnant !
À propos de l'intrigue en elle-même, c'est plus complexe. Viola est une héroïne attachante mais aussi agaçante par moments. À ne jamais croire en elle, à toujours vouloir faire des raccourcis et interpréter des signes, elle fonce tête baissée, se perd parfois et en viendrait même à nous perdre aussi. Heureusement Giselle l'aide à tenir le cap.
Camille et Sophie sont deux figures féminines qui apportent beaucoup à l'histoire. Romain est quant à lui un homme amoché qui m'a tout l'air d'une belle gueule. J'ai adoré cet étrange personnage, mystérieux mais aussi raffiné, sensible sans jamais être susceptible. Ce personnage masculin est central.
La petite herboristerie de Montmartre est un livre surprenant par son héroïne italienne passionnée, entière et volontaire et captivant par ses instructions sur le pouvoir des plantes. Au-delà de la fiction et des conseils pour aller au-delà des apparences, ce roman est une bible de recettes maison à mettre en toutes les mains !
Présentation du roman vu par les Lectrices Charleston.
A propos de l’auteur :
Après avoir été diplômée en langue et littérature étangère, titulaire d'un master de traduction littéraire, Donatella Rizzati est devenue traductrice. La petite herboristerie de Montmartre est son premier roman, et a déjà été vendu dans plusieurs pays.
Encore un qui me fait très envie. J'espère pouvoir le compter parmi mes lectures estivales.
Je crois que ça peut se faire 😉 parfait pour l’été !