
La Maison de poupée – M.J. Arlidge
PolicierAuteur : M.J. Arlidge
Traduit de l’anglais par Séverine Quelet
Genre : Polar
Nombre de pages : 284
Éditions Les Escales (30 mars 2017)
A son réveil après une soirée arrosée, Ruby s’aperçoit avec horreur qu’elle n’est pas dans sa chambre mais dans une pièce aveugle qui parait abandonnée. En tout cas, entre la cuisinière débranchée et le lit en barreaux de fer, la déco laisse à désirer. Et Ruby comprend vite qu’elle est à la merci de son ravisseur qui l’appelle Summer.
A l’extérieur, le corps de Pippa, disparue depuis trois ans mais qui continuait à donner des nouvelles via les réseaux sociaux (sans toutefois jamais être joignable à son tour), est retrouvé enseveli sous le sable au bord d’un plage.
Immédiatement, Helen Grace, de la police de Southampton, part sur les traces du ravisseur et du meurtrier. Se pourrait-il qu’elle chasse le même homme ?
Je remercie les Éditions Les Escales pour la lecture du troisième roman de l’auteur publié en France.
J’aime les livres Les Escales car j’aime leur ligne éditoriale et leur mise en page. La Maison de poupée ne déroge pas à la règle : c’est une brique, un beau et gros pavé très agréable au toucher qui, dès sa prise en mains, est fort de promesses. A déguster avec un café noir.
Je n’ai jamais lu M.J. Arlidge, mais j’avais beaucoup entendu parler de ses deux premiers romans, Am stram gram et Il court, il court le furet. J’avais repéré les titres que je comptais lire plus tard en poche. Une chose est sûre, après avoir lu La Maison de poupée, mon envie de lire ses autres polars est encore plus forte.
Dès les premières pages, le lecteur entre dans le vif du sujet. Ruby a disparu, elle est maintenue en captivité, son ravisseur est un horrible personnage suspecté qui plus est d’être un tueur en série. Heureusement, Hélène Grace, experte dans le domaine, est en charge de l’enquête. Mais de fausses pistes en nouveaux indices, elle n'est pas au bout de ses surprises surtout que dans son clan, l'humeur n'est pas au travail en équipe…
Le suspens est à son maximum et ce certainement grâce aux chapitres qui sont très courts. J’ai calculé, en moyenne, un chapitre fait 2,75 pages. Cela donne du rythme et c’est très agréable car il est très facile de passer d’un personnage à un autre, d’une scène à l’autre.
L’auteur n’en est pas à son coup d’essai, c’est flagrant. Chaque mot est posé, chaque ligne a son intérêt et au final, d’un chapitre à l’autre l’enquête avance (elle piétine aussi parfois, mais c’est le propre de toute chose entreprise par des humains). Un peu comme une série bien ficelée, chaque détail a son importance et apporte sa pierre à l’édifice.
L’intrigue en elle-même est déconcertante car en apparence très complexe, mais en réalité les choses les plus simples sont parfois les moins évidentes à découvrir. Ainsi, la clé de l’histoire est si simple que le lecteur aurait pu y penser (mais personnellement je n’y ai vu que du feu).
Le plus important dans un polar, c’est la qualité de sa fin. La résolution de l’énigme est-elle à la hauteur ?
Ici, oui ! A la fois surprenante et démoniaque (vous comprendrez).
La Maison de poupée est un thriller psychologique d’une efficacité redoutable !
Je vous le recommande vivement.
Présentation du roman aux Éditions Les Escales
A propos de l’auteur :
M.J. Arlidge travaille pour la télévision depuis quinze ans. Il dirige également une maison de production indépendante, qui a permis à plusieurs séries policières de voir le jour. Après Am Stram Gram et Il court, il court, le furet, La Maison de poupée est son troisième roman traduit en français.
4 comments
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Je m'empresse de le noter !
Tu peux !
Merci Croline, je parcours ta liste de policiers et note les non lus qui devraient me passionner !
De mieux en mieux ton Bog…
Bisous et bonne continuation 🙂
Haha, celui-ci devrait te plaire Martine !