Je voudrais que la nuit me prenne – Isabelle Desesquelles
Littérature françaiseAuteur : Isabelle Desesquelles
Genre : Littérature française
Nombre de pages : 208
Éditions Belfond (16 août 2018)
Alexandre et Rosalie forment un couple original et fantaisiste et dès les premières secondes de leur amour on sent qu’il y a une petite place pour que s’immisce Clémence, leur fille. Fille unique. Une petite fille de huit ans qui prend la parole pour raconter le bonheur familial dans lequel elle a grandi. Jusqu’au jour où…
Quand on est un adulte, il y a tant et tant de choses qui paraissent impossibles. {…} C’est ça l’enfance, ma Clémence, que rien ne soit impossible.
Je remercie les Éditions Belfond pour la lecture du nouveau roman d’Isabelle Desesquelles, choisi pour son titre que j’aime tant. Tout comme j’avais aimé un de ses précédents romans, Les hommes meurent, les femmes vieillissent. J’aime lorsque l’auteur attache de l’importance au titre qu’il donne à son roman et avec Isabelle Desesquelles, je suis servie.
Ici encore, le titre a tout son sens même si, je l’avoue, je l’avais compris à l’envers. J’en conviens, ce que j’écris peut paraître étrange mais, sans dévoiler l’intrigue, je me suis vraiment trompé dans la signification des mots. J’étais partie sur une fausse piste.
Le début du roman est étonnant. Entre la présentation des parents et de leurs petites habitudes qui peuvent être prises pour des folies, j’avais du mal à voir où l’auteure voulait en venir. Et puis, d’un coup, page 81, en une seule phrase, tout s’explique. Je suis bluffée. Intriguée. Perturbée.
Par la suite, ma lecture est complexe car j’ai du mal à me faire à la maturité de cette fillette-narratrice. À cet amour inconditionnel, entier, dévastateur auquel elle fait référence. Certaines scènes sont d’autant plus surprenantes et crues qu’elles sont soudaines.
Aurais je manqué de détachement ? Ai-je besoin de tant de réalisme ? Serais je en train de chercher à comprendre l’inexplicable ?
Quelques jours après l’avoir refermé, je ne sais toujours pas ce que j’en pense. Mais ce que je sais c’est qu’il n’y a rien de pire que l’indifférence. Sur ce point-là, c’est réussi. Et ce qui est sûr, c’est que ce roman qui est une ode à l’amour et à l’enfance, m’a volé ma nuit qui n’a pas été tranquille du tout. Finalement, la photo en bandeau de couverture du roman reflète bien mon ressenti : par son intensité mélancolique, ce roman me hante et me trouble à la fois.
Présentation du roman aux Éditions Belfond
A propos de l’auteure :
Isabelle Desesquelles est notamment l'auteure de Je me souviens de tout, paru chez Julliard, et Les hommes meurent, les femmes vieillissent, aux éditions Belfond. Elle a fondé une résidence d'écrivains, la maison De Pure Fiction.
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