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Written by carobookine on 23 mars 2017

Une mère – Alejandro Palomas

Coup de coeur

Auteur : Alejandro Palomas

Traduit de l’espagnol par Vanessa Capieu

Genre : Premier roman publié en France

Nombre de pages : 320

Éditions du Cherche Midi (16 mars 2017)

Le soir du 31 décembre, à Barcelone, Fernando s’apprête à passer la soirée du réveillon chez sa mère, Amalia, avec ses deux sœurs, Silvia et Emma, la compagne de sa sœur, Olga, et son oncle, Eduardo revenu spécialement de Lisbonne. La première soirée qu’ils passent tous ensemble réunis depuis le divorce de ses parents survenus quatre ans plus tôt. Une soirée de la Saint-Sylvestre qui s’annonce particulière car chacun aurait besoin de se libérer d’un poids…

Je remercie chaleureusement les Éditions du Cherche Midi pour la lecture du premier roman d’Alejandro Palomas publié en France.

Si j’avais pour habitude de noter les livres que je lis, celui-ci je lui mettrais 21/20. Ce roman est un coup de cœur hors catégorie tellement il m’a émue. Des livres comme celui-ci, j’en lis un une fois tous les trois ans je pense (le dernier c’était L’instant précis où les destins s’entremêlent d’Angélique Barbérat). Je suis passée du rire aux larmes, j’ai souri à la description de certaines scènes et j’avais la gorge nouée à la lecture d’autres scènes…

Voilà bien longtemps que je n’avais pas été à ce point bouleversée par un roman. C’est si bon. Ce livre m’a plongée dans cet état second lors duquel vous relativisez. Avez-vous déjà ressenti ça ? Lorsque vous levez le nez de votre roman, vous constatez combien la vie est belle et vaut la peine d’être vécue. Combien il faut profiter des gens qu’on aime et qui sont vivants. Mais combien aussi les morts font partie de nous. A la lecture de ce roman, je suis passée par mil émotions et j’ai adoré ça.

Nous sommes restés là quelques secondes, à nous dévisager, moi, incapable de dire ou de faire quoi que ce soit que je n’aurais pas à regretter par la suite, et elle, complètement sonnée face aux stimulations qui à ce moment-là secouaient cette partie du cerveau où devraient se trouver les synapses et qui chez elle ne fonctionne pas toujours bien. Finalement, elle a fermé les yeux, serré Max (le chien) contre elle et lui a chuchoté maternellement : «pourquoi, dans cette famille, on ne se dit jamais les choses vraiment importantes ?» 

Une mère. Déjà rien que le titre me plait car j’aime les livres qui parlent des femmes, et tout particulièrement des mères car, que serions-nous sans nos mamans ? En remerciements, l’auteur termine par : «Et surtout merci aux femmes de ma famille, parce que pour ce qui est de réapprendre à vivre, elles ont été les premières». Bel hommage.

Je voudrais lui dire ceci et plus encore : que je suis là, que moi aussi je garde pour moi pas mal de vérités, que même entre frère et sœur on redoute certaines révélations parce qu’elles renvoient à trop de choses, trop de territoire commun, communément mal réparé.

Leur père ayant été odieux avec leur mère, depuis le divorce les enfants ont fait le deuil de celui-ci et aucun des trois ne le voit plus. L’oncle Eduardo, le frère d’Amélia donc, habite Lisbonne, il est souvent de passage mais jamais vraiment là non plus. Alors, Fernando est le seul homme de cette famille. Et il est entouré de femmes. Fernando est d’une sensibilité et d’une finesse, il sait comment fonctionne la gente féminine et anticipe leurs désirs. Il est prévenant, attentionné et doux. Très touchant car s’il s’inquiète pour sa mère et ses sœurs, depuis qu’il s’est séparé de son compagnon, il a mis sa vie entre parenthèses.

Je venais d’avoir trente ans. Maman, soixante. Nous avions cru qu’elle emporterait le deuil et moi la fête. Qu’elle prendrait pour elle la sérénité et moi la vie qui continue. Moi, l’avenir et elle, les miettes et le repos.

Nous avons cru à ce qu’on croit parce que quelqu’un, dans un coin de notre histoire, nous dessine des cartes au trésor avec de fausses pistes. Puis, quand ces cartes nous mènent au coffre promis, les verrous sautent et c’est la surprise. Au fil du temps, on apprendre que les cartes sont celles de celui qui les dessine, et non de celui qui part à la chasse, et que la vie sourit plus à celui qui dessine le mieux qu’à celui qui met le plus d’ardeur à sa quête.

Moi, dans ma carte au trésor, j’ai confondu les coordonnées et je me suis perdu.

Le décor de cette soirée ?
Six personnes autour d’une table sur laquelle sont dressés sept couverts (je ne veux pas vous en dire plus, vous comprendrez la beauté du geste en lisant le livre), dans le petit deux-pièces d’Amalia au cœur de Barcelone, cette ville qui bouge sans cesse et qui passionne les foules. Idéalement située entre le bord de mer et la campagne espagnole, c’est une ville où il fait bon vivre et que l’intrigue s’y déroule m’a beaucoup plu, cela donne un petit côté exotique au roman.
D’une façon générale, j’aime beaucoup les espagnols, leur rythme de vie décalé, leur joie de vivre contagieuse et la mélodie de leur langue, mais je ne connais que peu d’auteurs espagnols (si, Carlos Ruiz Zafon bien entendu ! Si vous ne l’avez pas lu, procurez-vous L’ombre du vent sans plus tarder). En ce sens, Alejandro Palomas est une belle découverte car sa plume est fluide, juste et sensible et, en employant les bons mots (bravo à la traductrice !), il réussit à nous faire ressentir les événements comme si nous y étions. Cet homme a l’air d’avoir beaucoup d’humour et, chose incroyable, il a réussi à le retranscrire via les personnages de son roman. Apparemment, il sait aussi envoyer des piques…

La relation de Fernando avec sa mère est fusionnelle, ils se comprennent sans se parler (même si parfois se dire les choses aurait du bon). Le personnage d’Amalia est unique : après des années cloitrées dans l’ombre de son mari, elle est enfin libre et libérée de toute contrainte. Alors, elle en profite. Elle qui n’aime pas le silence dit ce qu’elle pense et fait ce qu’elle a envie de faire, quand elle le veut et ce malgré les récriminations de sa fille ainée. Amalia est tellement naïve (ou joue ce petit côté naïf) par moments, de nombreuses situations sont si drôles que je me suis mise à rire toute seule en lisant. A l’inverse, les parcours personnels de chacun des membres de cette famille sont parfois douloureux mais si beaux que mes yeux se sont (plusieurs fois) embués… Pas de clichés, pas de stéréotypes, seulement des hommes et des femmes déjà bien avancés dans leur vie.

Oui, ça fait mal. Commencer à vivre sa vie d’adulte, ça fait mal, mais ça fait encore plus mal de ne pas le faire. {…} Mais moi je suis là, a continué maman. Et nous allons nous balancer ensemble tout le temps qu’il faudra. Et si je dois couler pour que tu restes à flot, je coulerai. Et si je dois t’arracher des eaux pour que tu vives, je le ferai, quoi qu’il en coûte. Parce que je n’ai rien de mieux à faire dans la vie, ma fille chérie. Puis, levant les yeux sur moi, et me clouant sur ma chaise de son regard, elle a ajouté : «Non, il n’y a rien de mieux à faire dans la vie. Pas pour une mère.»

Au travers de Fernando, l’auteur se livre sous le ton de la confidence et dit des choses si vraies que j’ai surligné plusieurs paragraphes entiers. Des phrases qui sonnent justes et qui donnent envie d’aller de l’avant.

Annoncé comme une «comédie familiale déjantée et touchante, digne d’Almodovar», Une mère est un hymne à la vie et aux gens qu’on aime. Quelles que soient les embuches semées sur notre parcours, on doit pouvoir se relever avec l’aide des siens et les aider en retour. Une leçon de vie en somme. Merci Alejandro Palomas pour ce livre fabuleux, merci infiniment !

Quand je ne serai plus là, tu auras cette couverture. Tu pourras te couvrir avec en hiver pendant ta sieste et moi, je serai heureuse parce que ce sera comme si je te faisais tous ces câlins dont tu as besoin et que tu ne me laisses jamais te faire.

 

Présentation du roman aux Éditions du Cherche Midi

 

A propos de l’auteur :
D’abord traducteur des ouvrages de Gertrude Stein, Katherine Mansfield, Willa Cather ou encore Jack London, Alejandro Palomas devient ensuite journaliste et scénariste ‒ il a été finaliste de nombreux prix littéraires en Espagne. Énorme succès dans ce pays, traduit dans une dizaine de langues, Une mère est son premier roman publié en France.

Page Facebook de l’auteur sur laquelle je vous invite à lire son post expliquant pourquoi il a écrit Une mère.

Tags: Alejandro Palomas, amour, Barcelone, Cherche Midi, comédie, diner, drame, famille, larmes, Mère, rire

2 comments

  • Marine Le Puy des Livres has written: 24 mars 2017 at 9 h 06 min Répondre

    Je vais avoir le plaisir de le recevoir prochainement! Je suis impatiente de m'y plonger. Tu en parles avec tellement d'émotions! 

    • carobookine has written: 27 mars 2017 at 9 h 12 min Répondre

      J’espère que tu vas l’apprécier autant que moi 😉

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👉 Découvrez sur mon blog ma chronique détaillée de 📖 « Le jour où Rose a disparu » de @juliensandrel , paru aux éditions @harpercollinsfrance :
https://carobookine.com/le-jour-ou-rose-a-disparu-julien-sandrel/

Julien Sandrel y déploie tout son talent : des indices savamment distillés, où l’on avance parfois dans le brouillard… mais toujours guidé par une lumière d’espoir. 
Un roman qui touche, qui fait réfléchir autant qu’il divertit.
Et cette fin… 💖 un message fort, une très belle déclaration.

Alors, on s’y retrouve jeudi ? 😉
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