Malamute – Jean-Paul Didierlaurent

Auteur : Jean-Paul Didierlaurent

Genre : Littérature française

Nombre de pages : 368

Éditions Au Diable Vauvert (11 mars 2021)

Printemps 1976 : Pavlina et son mari Dargan, débarquent de Slovaquie en France, à Voljoux, pour démarrer une nouvelle vie avec leurs 4 Malamutes. 

Hiver 2015 : Germain habite à Voljoux, un petit village dans les Vosges qui l’hiver s’anime grâce à ses pistes de ski. Ayant accepté le deal de sa fille Françoise, il accueille pour quelques mois Basile, un petit neveu éloigné, saisonnier venu pour damer les pistes. 

Je remercie l’auteur et les Éditions Au Diable Vauvert pour l’envoi de son nouveau roman.

Un titre évocateur

Savez-vous ce qu’est un Malamute ? Le Malamute de l’Alaska est un chien de grande taille autrefois utilisé comme chien de traîneau. 

Dans la vie il y a des signes : il y a quelques jours j’aurais confondu ce très beau chien avec un Husky, mais juste avant de recevoir le nouveau roman de Jean-Paul, je suis tombée par hasard sur un reportage avec des gens qui élevaient des Malamutes (en Suède). Du coup, le titre a fait sens immédiatement ! Je me suis tout de suite projetée dans le grand Nord, avec la neige et le froid, prête à vivre au rythme des conditions météos. Même si les Vosges ne sont pas loin de chez moi (j’habite Mulhouse), j’ai été pendant ma lecture dépaysée !

 

Un duo improbable 

Germain est vieux et bougon. A 80 ans passés, il a envie qu’on lui foute la paix. Mais sa santé devenant défaillante, sa vie fille ne lui laisse pas le choix : soit il accepte la compagnie de Basile pour la saison, soit il part en EHPAD. De fait, il accepte contre mauvaise fortune bon coeur la cohabitation avec Baptiste. Qui lui,  habitué aux locations miteuses des stations de ski, accepte la proposition plus pour faire l’économie d’un loyer que par bonté de coeur.

Néanmoins, quelles que soient leurs motivations respectives, les deux hommes font connaissance, et tant leurs points d’accord que leurs différences les rapprochent des lecteurs. L’un est sympathique tandis que l’autre est un brin acariâtre, l’un est plein de forces quand l’autre se sent diminué, et chacun a ses secrets. Bien gardés. 

 

Une bonne dose d’émotion

Ainsi, Malamute raconte les quelques mois de la vie d’hommes et de femmes au coeur d’une station de ski (temps révolu lors duquel on pouvait prendre du plaisir en dévalant les pistes, partager un repas montagnard bien gras, boire des coups dans un pub et rire entre amis !). Imaginez-vous en altitude, dans l’espace confiné d’une station coupée du monde par la neige, avec des secrets qui refont surface. Les personnages du roman donnent l’impression de vivre plus vite, et leurs émotions, comme les nôtres, sont décuplées !

 

Présentation du roman aux Éditions Au Diable Vautre

A propos de l’auteur : Jean-Paul Didierlaurent vit dans les Vosges. Nouvelliste lauréat de nombreux concours de nouvelles, deux fois lauréat du Prix Hemingway, son premier roman, Le Liseur du 6h27, connaît un immenses succès au Diable vauvert puis chez Folio (370.000 ex vendus), reçoit les prix du Roman d’Entreprise et du Travail, Michel Tournier, du Festival du Premier Roman de Chambéry, du CEZAM Inter CE, du Livre Pourpre, Complètement livres et de nombreux prix de lecteurs en médiathèques, et est traduit dans 31 pays. Il est en cours d’adaptation au cinéma. Jean-Paul Didierlaurent a depuis publié au Diable vauvert un premier recueil de ses nouvelles, Macadam, Le Reste de leur vie, roman réédité chez Folio, et La Fissure.

2 comments

  • Barat has written:

    J’ai emprunté ce livre rien que sur le titre connaissant le chien que je trouve magnifique et que j’espère avoir un jour. D’habitude je lis le 4ème de couverture mais pas là; je me suis dit qu’au pire je le rendrais à la bibliothèque s’il ne correspondait pas à ce que j’imaginais du titre. Je ne suis pas déçue et je suis en train de le dévorer. A peine commencé et presque déjà fini…
    N’ayant aucune mémoire des noms d’auteurs (sauf les classiques ou mes auteurs fétiches) je n’avais pas vu que c’était l’auteur de « Le liseur du 6h27 », autre livre que j’ai dévoré également lors de sa sortie.
    Cela doit être lié, entre autre, au style et au rythme que met l’auteur dans ses romans qui font que l’on a beaucoup de mal à lâcher le livre une fois embarqué dans l’histoire.
    Un livre à recommander et à lire absolument si vous êtes fan, comme moi, de ces chiens formidables et des pays de neige et du grand froid.

    • carobookine has written:

      Merci pour ce formidable retour de lecture, Pierette ! Je confirme, les livres de Jean-Paul Didierlaurent ont une sensibilité qui est très touchante. Et ces chiens sont magnifiques 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *