Les mains lâchées – Anaïs Llobet
Premier romanAuteur : Anaïs Llobet
Genre : Premier roman
Nombre de pages : 152
Editeur : Plon (18 août 2016)
Le 8 novembre 2013, Madel est journaliste aux Philipines lorsque le typhon Haiyan (renommé Yolanda par la population locale) frappe Tacloban, là où elle vit dans la maison de l’homme qu’elle aime, Jan. De catégorie 4, ce storm surge (onde de tempête en français), réduit en quelques heures la ville à néant. Le bilan humain est catastrophique : plus de 7.000 morts ou portés disparus.
Les mains lâchées est un roman que j’ai lu dans le cadre du Comité de Lecture Cultura pour la Rentrée littéraire 2016.
Je suis incapable de vous dire si je l’aurais lu sans l’avoir reçu grâce à Cultura car je ne lis que peu d’ouvrages chez Plon (ce n’est pas une décision arbitraire c’est seulement une question d’affinités avec les titres de leur catalogue qui sont moins dans mon registre) et le thème abordé est extrêmement difficile : les suites dramatiques d’un typhon meurtrier.
Mais voilà, j’ai lu et fortement apprécié ce roman-témoignage d’Anaïs Llobet (qui était aux Philippines lorsque le typhon Haiyan a ravagé le pays). Il est difficile de trouver les mots justes tellement le sujet est grave mais cet ouvrage vaut le coup d’être lu, vraiment.
Excepté son titre qui n’est pas très accrocheur je trouve (d’autant que si des mains se sont lâchées, on parle aussi beaucoup de mains tendues dans cet ouvrage), tout est bon dans ce roman et l’écriture d’Anaïs Llobet est très agréable à lire, qu’il est bon de lire de belles phrases, bien formulées et dans un bon français !
J’aime l’alternance du récit du personnage principal à la 1ère personne du singulier et les chapitres en italiques dont les événements sont relatés par d’autres personnages. L’histoire sent le vécu, un peu comme un reportage au cœur de l’événement, le travail de journaliste de l’auteur lui a certainement permis de garder une distance avec ce qu’elle a vécu. Et pourtant on ressent aussi beaucoup d’émotion. Dans chaque catastrophe naturelle, c’est l’entraide et la solidarité des survivants qui impressionne. La vie continue, envers et contre tout. J’ai personnellement beaucoup aimé ce livre que je vous invite à lire à votre tour.
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Présentation du roman chez Plon
Il est possible de le pré-commander sur Cultura.com
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A propos de l’auteur :
Anaïs Llobet, journaliste à l’AFP Moscou, était correspondante pour plusieurs médias aux Philippines lorsque le typhon Haiyan a ravagé le pays. Les Mains lâchées est son premier roman.
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Découvrez aussi la chronique de Bricabook « Un premier roman d’une grâce et d’une puissance impressionnantes. »
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Je ne l’aurais pas lu si un blogueur ne me l’avait pas clairement conseillée ! Comme quoi, le thème peut ne pas plaire, mais cela aurait été dommage de passer à côté !
Oui vraiment, comme quoi la blogosphère a du bon ! Je suis ravie d’avoir lu ce livre et découvert cette nouvelle auteure
Contrairement à toi, c’est un des titres de la rentrée qui me tentaient beaucoup et je suis très heureuse d’avoir pu déjà le lire car j’ai adoré. Et je trouve le titre magnifique pour ma part, il porte beaucoup en lui, notamment la culpabilité du survivant.
Tu as raison, il est superbe, c’est un témoignage fort.