
La Maison au bord de la nuit – Catherine Banner
Premier romanAuteur : Catherine Banner
Traduit de l’anglais par Marion Roman
Genre : Roman anglais
Nombre de pages : 512
Éditions Presses de la Cité (6 avril 2017)
Lorsqu’Amedeo pose ses valises sur l’île de Castellamare, il est loin de se douter qu’il a trouvé l’endroit où vivront plusieurs générations de sa famille. Lui, orphelin élevé à Florence, devenu médecin officiel de l’île, se sentira comme chez lui sur ce caillou isolé du reste du monde et qui pourtant subira les horreurs du XXème siècle.
Alors que sa femme, Pina, et sa maitresse, Carmela – la femme d’il Conte, accouchent le même jour de leur premier enfant, Amedeo perd à la fois sa réputation et son travail. Mais c’est pour mieux rebondir en reprenant une vieille bâtisse surplombant la mer et en rouvrant le seul café de l’île, le Café au bord de la nuit.
Ainsi, au travers de trois générations d’Esposito, c’est l’Histoire qui nous est contée.
Je remercie chaleureusement les Presses de la Cité pour la lecture du premier roman de Catherine Banner.
Vous le savez, j’ai un faible pour les premiers romans car, si j’aime retrouver la plume des auteurs que j’affectionne particulièrement, j’aime aussi en découvrir de nouveaux. Cet attrait pour la nouveauté et la découverte d’une nouvelle plume est aujourd’hui récompensé par la lecture de La Maison au bord de la nuit, premier roman de Catherine Banner.
Deux éléments m’ont immédiatement plu dans ce roman : le titre évocateur d’un foyer pour une famille et la photo en noir et blanc qui rappelle un temps ancien. Alors quand, en lisant la 4ème de couverture, j’apprends qu’en plus il s’agit d’une histoire de famille italienne sur plusieurs générations, j’adore !
Amedeo est le patriarche. Le livre démarre sur son histoire personnelle et son arrivée à Castellamare. Son attachement à l’île est immédiat. Malgré la 1ère guerre mondiale, il reviendra ici, chez lui. De son mariage avec Pina naitront quatre enfants : trois fils et une fille, Maria-Grazia, qui sera la figure majeure de cette deuxième génération d’Esposito. La seconde guerre mondiale fait des ravages, mais Maria-Grazia tient bon, se marie avec Robert, un parachutiste anglais échoué sur l’ile avec qui elle aura deux garçons, la troisième génération.
Au fur et à mesure des années, du début du XXème siècle à nos jours, les membres de la famille Esposito vont naitre, vivre, aimer, danser, mourir dans la Maison au bord de la nuit, leur refuge. A chaque début de partie, une légende de l’île est retranscrite par Amedeo qui, en passionné d’histoires, a écrit dans un carnet rouge toutes celles qu’on lui a racontées. J’ai beaucoup aimé ces contes avec leurs drames, leurs espoirs et leur morale.
La Maison au bord de la nuit est une saga familiale très attachante avec des amours, des rivalités, des jalousies, non-dits et secrets de famille. L’ensemble sous l’œil vigilant de Sant’Agata, sainte patronne locale qui réalise parfois des miracles…
Une joie indicible s’empara de lui, le rendant mièvre, presque lyrique. Car il le comprenait, désormais : être père était bien davantage qu’être amant. Pourquoi avait-il tant tardé à faire un enfant ? C’était évident, désormais : sa vie d’avant n’avait eu aucun sens, hors celui de mener posément ses pas vers ce moment précis.
Présentation du roman aux Éditions Presses de la Cité
A propos de l’auteur :
Catherine Banner est née à Cambridge en 1989. Après avoir enseigné quelques années, elle a décidé de se consacrer à l'écriture. Elle a publié une trilogie de romans pour jeunes adultes, The Last Descendants (2008 à 2015), traduite dans une vingtaine de langues. La Maison au bord de la nuit est son premier roman. Il est en cours de traduction dans vingt-quatre langues. Elle vit aujourd'hui à Turin.
2 comments
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Comme toi, j'aime : les premiers romans, les couvertures en noir et blanc, les sagas familiales.
Merci qui de me tenter autant hein ?
Il répond à tous les critères !… Rien que l’avoir en mains est un plaisir 😉