Dessous les roses – Olivier Adam

Dessous les roses – 24/08

Auteur : Olivier Adam

Genre : Littérature française

Nombre de pages : 224

Éditions Flammarion (24 août 2022)

Claire. Paul. Antoine. Trois frères et soeur réunis, autour de leur mère, à l’occasion de l’enterrement de leur père. 

Au début du roman, nous sommes la veille de l’enterrement, dans un pavillon de banlieue. Le soir des confidences… ou des règlements de compte ?

Merci aux Éditions Flammarion pour la lecture en avant-première du nouveau roman d’Olivier Adam. 

Un nouveau livre d’Olivier Adam, c’est simple, je me rue dessus ! Je suis une fan inconditionnelle de la plume de l’auteur que je trouve déjà très agréable à lire, mais surtout affûtée, sans fioritures, servie par des phrases percutantes, un style vif et des dialogues particulièrement tranchants. 

Cette fois-ci, on retrouve tous les ingrédients qui me font aimer les romans de l’auteur, mais en plus ce sont les personnages qui font le roman. 

Claire, c’est la grande soeur. Soignante, elle se soucie des autres, essaie d’arrondir les angles et ne fait pas de vagues. D’habitude… Car cette fois-ci Claire n’a rien décidé mais on sent bien qu’elle en a marre d’être la gentille. Elle aussi a droit de vivre pleinement heureuse. Encore faut-il savoir faire des choix, car choisir, c’est renoncer. 

Antoine, c’est le petit dernier. Avec plusieurs années d’écart avec ses ainés, il n’a pas vécu la même enfance. S’il a bien réussi sa vie pro, sa vie perso est quant à elle plus bancale. Mais surtout, il en veut terriblement à son frère. 

Paul, le cadet. Celui qui fait des films dans lesquels il raconte (toute) leur vie. Cette famille nombreuse a ses failles et ses secrets, mais Paul les déballe au grand public. Reste à savoir s’il les enrobe dans une fiction ou s’il a réellement l’impression de relater la vérité. Sa vérité. Car il y a toujours au moins deux versions de l’histoire…

On sait bien qu’avec la tristesse, on se laisse parfois aller. Comme dans une pièce de théatre, Olivier Adam va nous raconter l’histoire de cette famille, le temps de dire adieu au patriarche. Et c’est génial ! 

Je me suis régalée avec les dialogues. Avec les rancoeurs, les non-dits, les interprétations qui transforment les faits en imagination. Chacun essayant de prendre sur lui pour que tout se passe bien alors qu’il suffirait d’une étincelle pour que la discussion s’embrase et que la messe soit dite. Enfin !

Jusqu’à la toute dernière scène. Du grand Olivier Adam ! 

 

Présentation du roman aux Éditions Flammarion

 

A propos de l’auteur : Olivier Adam est né en 1974. Il est l’auteur de nombreux livres dont Je vais bien, ne t’en fais pas (Le Dilettante, 2000), Passer l’hiver (L’Olivier), Falaises (L’Olivier, 2005), А l’abri de rien (L’Olivier), Des vents contraires (L’Olivier), Le Coeur régulier (L’Olivier, 2010), Les Lisières, Peine perdue, La Renverse, Chanson de la ville silencieuse, Une partie de badminton et Tout peut s’oublier (Flammarion, 2012, 2014, 2016, 2018, 2019 et 2020). Découvrez aussi ma chronique de La tête sous l’eau

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